La Galerie Tretiakov

1-3-1- La Galerie Tretiakov catégorie le goût des arts

Accès : par la station de métro Tretiakovskaya (ligne orange), ou après une visite des jardins d’Alexandre, rejoindre le pont de pierre puis de là, la Galerie Tretiakov.

Sans doute le plus célèbre musée des Beaux-Arts que compte la ville de Moscou, la Galerie Tretiakov est un élément quasi incontournable de la visite de la ville, pour tous les amateurs d’arts bien évidemment. L’histoire de la galerie commence par le goût pour la collection d’œuvres d’arts, d’un riche moscovite du nom de Pavel Tretiakov, au milieu des années 1850. Durant sa vie, il amoncela une impressionnante collection, tournée vers l’art russe principalement, à diverses époques historiques et également des courants contemporains de l’époque. En 1867, il avait accumulé 1 276 tableaux, 471 dessins, 10 sculptures et quand même 84 tableaux de maîtres de pays étrangers. Il fit don à la ville de Moscou de toute sa collection en 1892, y compris d’ailleurs une collection d’icônes. L’année suivante fut ouvert un musée, l’actuelle Galerie Tretiakov qui prit de l’importance et continua de rassembler d’autres œuvres d’arts. Au moment de la Révolution de 1917, elle comprenait 4 000 pièces différentes, fut préservée et largement augmentée durant l’époque soviétique passant à 55 000 œuvres en 1975, puis de nos jours à environ 150 000. C’est un des musées ayant une des plus belles collections dans le Monde, et demandant un vrai effort d’immersion pour plonger dans l’art russe de toutes les époques, du XIe siècle à nos jours (si l’on comprend l’annexe non loin du Muséion).

Proposer une description d’un tel musée est en soit une gageure, les expositions temporaires sont en effet nombreuses, la Galerie a procédé par ailleurs à des restaurations importantes de ses locaux. Elle propose une collection d’icônes particulièrement rare et unique, sans parler des dessins, gravures, lithographies, des plus célèbres peintres russes, de l’art byzantin, du baroque ou de l’époque romantique, et bien sûr de l’ère soviétique avec le réalisme socialiste si cher aux dirigeants de l’Union soviétique. Sa notoriété en tant que musée n’a fait que croître, par ses chercheurs, ses ateliers de restauration, ses propres locaux, se trouvant avantageusement placés dans Moscou. A travers les collections plus anciennes ou classiques, vous aurez aussi la joie et souvent la surprise de découvrir des pages de l’histoire de la Russie que les francophones connaissent mal, ou pas du tout. Les standards du musée sont très élevés et à l’image des meilleurs musées européens et bien sûr français et les amateurs n’auront pas assez d’un simple après-midi pour visiter en profondeur la galerie.

Le petit plus : tout le quartier regorge de curiosités architecturales et mérite une balade qui par beau temps sera un vrai plaisir. Ne pas oublier l’annexe de la Galerie Tretiakov (art contemporain russe 1-6).

Surcoût car entrée payante, le musée est à « tiroirs », avec différentes parties et expositions payantes, compter environ 500 roubles (8 euros) par personne pour une visite simple, et entre 800 et 1 200 (12-18 euros) par personne pour une visite étendue aux expositions temporaires et autres.

Horaires : ouvert le mardi, mercredi et dimanche de 10 à 18 heures, jeudi, vendredi et samedi de 10 à 21 heures, fermé le lundi.

Durée : en fonction de votre intérêt, mais pas moins de 2 heures et jusqu’à la journée.

Conseil : à la manière d’un musée comme Le Louvre, la haute saison attire beaucoup de touristes dans ce lieu, avec les inconvénients inhérents, patience et politesse les maîtres mots pour partager le lieu.