Le musée du Cosmos

10-1- Le musée du Cosmos et des Cosmonautes catégorie L’attrait pour les Sciences

Accès : par la station de métro VdnKh (ligne orange), le musée se trouvant vraiment à deux pas.

L’Union soviétique, et bien sûr dans sa filiation historique, la Russie, a joué un rôle majeur dans les premiers pas de la conquête de l’espace. Dans ce bras de fer bien connu qui se déroula essentiellement durant la Guerre Froide, Union soviétique et États-Unis furent au coude à coude pour réaliser de grands exploits. Beaucoup d’entre eux furent remportés par l’Union soviétique, avec le premier chien en orbite (la chienne Laïka, 1957), le premier homme en orbite (Youri Gagarine, 1961), la première femme également (Valentina Terechkova, 1963), le nom de Gagarine est à lui seul un symbole qui résonne encore à travers le monde entier. Le musée raconte cette histoire et bien d’autres, celles des ingénieurs qui furent derrière ces projets, bien sûr celui du premier satellite lancé dans l’espace le fameux Spoutnik (1957), de l’ingénieur Sergeï Korolev (1906-1966), génial fondateur du programme spatial soviétique, qui dès les années 30 rêvait de fusées et de conquête de l’espace. Après avoir goûté des répressions staliniennes, il fut l’un des hommes qui permirent l’aventure spatiale et placèrent le nom de l’URSS et de la Russie au sommet.

Mais ce musée raconte aussi l’histoire générale de la conquête de l’espace, celle des autres nations, telle bien sûr les USA, la France et quelques autres. A travers la station internationale en orbite, la station MIR (qui veut dire « monde » en russe et également ce qui est intéressant « paix »), vous découvrirez les nombreux cosmonautes de tous les pays, les différentes technologies, fusées et navettes spatiales, contant des réussites et des échecs. Le musée de taille finalement modeste, reste toutefois très ludique, très familial puisqu’il embrasse un sujet qui passionnera autant les grands que les petits. Très bien aménagé, il comporte de très nombreux matériels, parfois très impressionnants car il est possible parfois d’y prendre place, le tout agréablement disposé. Ce musée raconte aussi une histoire à venir, celle des futures explorations et des futurs défis à affronter pour poursuivre cette conquête. D’abord motivée par une dualité entre deux idéologies, issue par ailleurs de la guerre et permise par les progrès technologiques souvent réalisés par l’Allemagne hitlérienne, d’autres pages sont à tourner et beaucoup de questionnements en suspens.

Le moment insolite : le musée est aussi un parc, sans doute pas aussi grandiose que ceux qui se trouvent à Moscou, mais il abrite une incroyable flèche de grande hauteur, le Monument des conquérants de l’Espace et plusieurs autres plus modestes. C’est au pied du monument en question que l’on peut ressentir notre petitesse par rapport au grandiose et au courage des hommes et des femmes qui ont participé à l’aventure spatiale.

Durée : 2 heures, potentiellement un peu plus selon votre intérêt et avec la balade dans le parc.

Surcoût à prévoir car entrée payante de 250 roubles (3,5 euros environ) par personne.

Horaires : ouvert le mardi, mercredi, vendredi et dimanche de 10 à 19 heures, le jeudi et samedi de 10 à 21 heures, fermé le lundi.