Musée des Forces Armées

6- Le musée des forces armées catégorie La passion pour l’histoire militaire

Accès : station de métro Dotoïevskaya (ligne vert clair).

Le musée est dédié à l’histoire des forces armées de la Russie à travers son histoire, donc des premiers temps de la Rus’ de Kiev jusqu’à nos jours. Ce musée évoque à la fois l’armée impériale, l’armée soviétique ou l’armée russe de la Fédération. Bien que d’une taille assez modeste pour un tel sujet, il renferme une grande quantité d’objets, d’uniformes, d’artefacts et surtout de matériels. Il se partage en effet en une partie interne, avec des salles à thèmes évoquant par exemple la Guerre Patriotique de 1812 et les campagnes contre Napoléon, la guerre de Crimée (1854-1855), la guerre russo-japonaise (1904-1905), la Première Guerre mondiale (1914-1917), la guerre civile russe (1917-1922), la Seconde Guerre mondiale, encore appelée par les Russes Grande Guerre patriotique (1941-1945). Le musée évoque également la Guerre Froide, les différents conflits qui émaillèrent son histoire longue et trouble.

L’autre partie du musée et son plus grand intérêt, réside dans les matériels exposés dans les extérieurs, pièces d’artillerie, dont quelques-unes très rares, blindés, véhicules, automitrailleuses, notamment les premiers engins blindés soviétiques, un train blindé de l’époque de la Révolution bolchevique et un très rare engin lanceur de tête nucléaire qui ne fut pas construit à plus d’une dizaine d’exemplaire (sans parler des hélicoptères et différents avions). Cette partie du musée s’adresse particulièrement aux collectionneurs de miniatures, figurinistes, passionnés d’histoire militaire, ou même encore aux très nombreux joueurs du jeu vidéo en ligne World Of Tank (ou de son excellent concurrent War Thunder), jeu biélorusse populaire qui a fait de nombreux émules, plusieurs millions, en Europe et dans le monde entier, sans parler des simples curieux des matériels militaires.

Le petit plus (6-1-) : le musée se trouve proche du fameux théâtre académique central de l’Armée russe, mais aussi du monument au troupes parachutistes, de celui dédié au général Mikhaïl Frounze (1885-1925), visionnaire, réformateur et stratège, un des fossoyeurs des armées russes blanches, qui périt tragiquement, du monument dédié aux équipages des sous-marins atomiques, rappelons l’épisode non moins tragique du sous-marin K-141 Koursk (août 2000), qui a fait coulé beaucoup d’encre et reste encore incomplètement résolu, du monument aux soldats défenseurs de la paix dans le Monde, et enfin du monument au général Souvorov (1730-1800), grand stratège qui fit la gloire des armées de la Grande Catherine, avant de finir sa carrière dans une désastreuse campagne en Suisse… contre les armées françaises de la Révolution. Cette liste ne serait pas complète, si pour ceux intéressés par l’histoire des Russes blancs, vous n’aviez pas à proximité le monument dédié à Nicolas II, et la petite église du Saint-Esprit, où vous pourrez vous recueillir un instant.

Un surcoût est à prévoir de 350 roubles par personne (environ 5 euros).

Horaires du musée : ouvert de 10 à 17 heures, mercredi, jeudi et vendredi, de 11 heures à 19 heures samedi et dimanche. Fermé le lundi et mardi.

Durée : environ deux heures pour le musée, et environ une heure pour les monuments mémoriels se trouvant aux alentours.

Vous pourrez si vous aimez l’histoire de la Seconde Guerre mondiale continuer vers le Parc de la Victoire

Conseil : en période hivernale prévoir des vêtements chauds, gants, bonnet, écharpe et chaussures adéquates, se souvenir également que la neige recouvrira nombre des engins exposés à l’extérieur avec ces inconvénients.